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La 4è de couverture indique : "avec des mots tendres et rigolos à l'intérieur"... La lecture, on peut vivre sans, mais c'est tellement mieux, avec !...

Pour prouver sa bravoure, Arjun, un jeune chasseur, part sur la piste du tigre Shamindra. En chemin, il se bat contre un moustique bien collant, Zine-Zane. Il entend de plus en plus nettement le chant du toucan Banjo, mélodieux et envoutant. Soudain, Arjun entre dans une clairière et aperçoit, face à lui, le terrible Shamindra...Ce texte à l'écriture scénaristique joue avec les codes du récit d'aventures en proposant aux lecteurs en chemin vers la lecture autonome un récit à multiples points de vue : le point de vue du chasseur, celui du tigre, celui du moustique et celui du toucan.Chacun des quatre récits relate ce que vit, voit, sent, comprend chaque personnage. L'histoire est d'abord racontée du point de vue du jeune chasseur, avant d'œtre racontée du point de vue de sa proie, le tigre. On prend ensuite de la hauteur avec le moustique, qui raconte la façon dont il chasse lui-mœme le jeune chasseur et le tigre. Enfin, on suit le toucan, qui, en pleine saison des amours, chante la réconciliation de tous. L'épilogue est le point de rencontre des quatre récits, des quatre personnages, des quatre pistes.L'enchaînement des quatre récits permet de jouer avec les différentes échelles et les perceptions du lecteur : du proche au lointain, des causes aux conséquences.

Satoshi est chauffeur de minibus à Tokyo. Pour pimenter le trajet, il n'hésite pas à quitter l'itinéraire officiel pour s'engouffrer dans les ruelles et faire découvrir aux passagers ravis de véritables petits trésors, à quelques minutes du tumulte de la ville : ici, un magnifique parc avec un ancien temple mystérieux, là une rue couverte de plantes et de fleurs rares et colorées, un étonnant alignement de statuettes décorées... Avec Satoshi, la ville devient un univers magique !

Une petite fille écrit à celui ou celle qui lui a donné son cœur - au sens propre. Grâce à lui, elle peut aujourd'hui à nouveau courir, nager, danser, faire du vélo, mais aussi être amoureuse, rêver, espérer : vivre, tout simplement. Elle imagine son donneur, se raconte que c'est un garçon, même si elle n'en sait rien, puisque le don est anonyme. Elle ressent sa présence autour d'elle, et pas seulement dans sa poitrine, lui parle de son bonheur d'être en vie. Elle le lui fait partager : car elle en est certaine, ce bonheur, il le ressent lui aussi. Et cette vie nouvelle de la fillette prolonge la vie de son donneur, ainsi pas tout à fait finie. Une lettre pour dire merci, belle et sans pathos, à hauteur d'enfant, et qui touche au cœur, forcément.

Devant son impeccable manoir, l'impeccable Horace Pink fait pousser des roses. Toutes parfaitement alignées. Toutes les plus belles qui soient. Du monde entier, on vient les admirer. Pourtant, Rosie, la fille d'Horace, ne comprend pas pourquoi son père arrache avec tant d'obstination les mauvaises herbes. Elle décide de les cultiver, à sa façon... dans sa chambre d'abord, puis dans un recoin du parc. Ce sera son Paradis des mauvaises herbes. Mais un jour, Rosie découvre une rose parmi ses herbes folles. Quoi! Son père aurait planté ses affreuses roses dans son Paradis? Et le lendemain, c'est pire : tout une forœt de roses sauvages et échevelées a poussé là. Quel est donc ce mystère?